Il reste fidèle aux convictions et à l'écriture ciselée qui ont modelé ses deux premiers albums, Musiques de chambre (2006) et Le goût du sans (2009). Il a toujours puisé son inspiration dans une société où le sexisme, la manipulation, le consumérisme et les addictions agissent comme un placebo pour voiler la misère contemporaine. Mais le temps d'un disque, il laisse de côté la chanson métaphorique pour adopter un propos plus radical et un style résolument urbain. C'est une rupture car le propos est vif, direct, sans ambiguïté et parfois brutal.